Qu’est-ce qu’un couvreur ?
Avant de vouloir devenir couvreur, il faut comprendre en quoi consiste vraiment ce métier du bâtiment. Beaucoup de gens imaginent un artisan perché sur un toit, marteau à la main. C’est vrai, mais c’est loin d’être complet.
Le métier de couvreur est un pilier du BTP. Il garantit la protection des bâtiments contre les intempéries, assure l’étanchéité et participe même à la performance énergétique d’un logement. C’est un métier de terrain, qui mêle savoir-faire technique, rigueur et sens des responsabilités.
Fiche métier couvreur – les missions principales :
- Installer ou rénover des toitures sur tous types de bâtiments (maisons, immeubles, monuments)
- Travailler des matériaux comme l’ardoise, la tuile, le zinc, le bac acier ou encore les panneaux solaires
- Poser des systèmes d’étanchéité et assurer la bonne évacuation des eaux (zinguerie)
- Intervenir en hauteur, en sécurité, avec une bonne lecture de plan et un vrai esprit d’équipe
Être couvreur, c’est aussi maîtriser des spécialités : zinguerie, pose de fenêtres de toit, travaux sur charpente ou rénovation du patrimoine ancien. Le couvreur est l’un des derniers métiers à combiner tradition et innovation.
Pourquoi devenir couvreur aujourd’hui ?
Tu veux un métier qui recrute, qui paie correctement et où tu peux évoluer rapidement ? Le métier de couvreur en France est clairement un métier d’avenir dans le BTP.
Aujourd’hui, les artisans sérieux sont rares, donc très recherchés. Ce n’est pas juste un job de dépannage : c’est un métier manuel qui recrute, stable, avec une vraie utilité sociale.
Trois bonnes raisons de devenir couvreur aujourd’hui :
- Une forte demande. Le secteur manque de bras. Les entreprises de couverture cherchent des personnes motivées, capables de s’engager dans la durée.
- Un revenu stable dès le début. Même sans diplôme, un couvreur formé peut rapidement atteindre 1 800 à 2 200 euros net/mois. En tant qu’artisan, c’est largement plus.
- Un métier en transformation. Rénovation énergétique, panneaux solaires, solutions écologiques : la toiture devient un chantier d’avenir.
Avec le virage écologique, les nouvelles normes énergétiques et l’essor du photovoltaïque, le métier évolue vite. Ce n’est pas un vieux métier : c’est un métier qui se réinvente.
Qui peut devenir couvreur ?
Tu n’as pas de diplôme ? Tu veux changer de métier à 35, 40 ou 50 ans ? Tu cherches un métier concret avec de vraies perspectives ? Tu peux devenir couvreur. Et tu peux même le faire sans CAP, grâce à la formation adulte, la VAE, ou les dispositifs de reconversion professionnelle.
Le bon profil pour devenir couvreur :
- Tu es à l’aise avec le travail physique
- Tu aimes travailler dehors, en équipe, et voir le résultat de ton travail
- Tu es rigoureux, tu respectes les consignes de sécurité
- Tu veux un métier utile, stable, et qui peut devenir ton propre business
Que tu sortes de l’école ou que tu viennes d’un tout autre secteur, ce métier reste accessible. Ce qui compte, c’est ta motivation et ton engagement.
Il existe plusieurs voies pour se former : alternance, formations accélérées, CAP adulte, aides Pôle Emploi, financement via le CPF. Même sans diplôme, tu peux intégrer le secteur rapidement.
Les étapes pour devenir couvreur : Guide 2025
Tu veux devenir artisan couvreur ou te lancer dans une reconversion ? Ce qui suit va t’éviter de perdre des mois à chercher des infos éparpillées. On te résume ici les étapes pour devenir couvreur, que tu aies un diplôme ou non.
Aujourd’hui, tu peux devenir couvreur de plusieurs manières : CAP, alternance, formation adulte, VAE, ou même directement par l’expérience. Il n’y a pas une seule bonne voie, mais celle qui s’adapte à ton parcours.
Voici le guide 2025 étape par étape, clair, concret, sans détour.
Étape 1 : Choisir ta voie (CAP, reconversion, alternance)
Tout commence ici : choisir le bon chemin pour apprendre le métier. Si tu débutes, tu vas devoir acquérir les bases techniques et sécuritaires indispensables à la profession.
Trois options principales :
- Le CAP Couvreur : accessible après la 3ᵉ, en deux ans. C’est la voie “classique”, idéale pour les jeunes qui veulent une formation solide et reconnue.
- La formation en alternance : tu apprends en entreprise et en centre de formation. C’est concret, bien payé, et tu sors souvent avec une embauche à la clé.
- La reconversion professionnelle : si tu es adulte, salarié ou demandeur d’emploi, tu peux suivre une formation accélérée, souvent financée (on en parlera plus bas).
Pas besoin de sortir d’une grande école : ce qui compte, c’est ton engagement et ta régularité. Un artisan couvreur, c’est d’abord quelqu’un de fiable, sur qui on peut compter sur le chantier.
Étape 2 : Financer sa formation (CPF, Pôle Emploi)
Se former, c’est bien. Financer sa formation couvreur, c’est indispensable. Heureusement, il existe plusieurs leviers simples à activer, même si tu es en reconversion ou sans emploi.
Deux options principales :
- Utiliser ton CPF
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un droit que tu as accumulé automatiquement si tu as déjà travaillé. Tu peux l’utiliser pour financer une formation couvreur certifiante. Il suffit de te connecter sur moncompteformation.gouv.fr, de chercher “formation couvreur”, et de choisir un centre éligible.
Cela peut couvrir tout ou partie de ta formation. Certaines formations sont accessibles 100 % via CPF, sans avoir à avancer un centime.
- Demander une aide via Pôle Emploi
Si tu es inscrit à Pôle Emploi, tu peux demander un financement via l’AIF (Aide Individuelle à la Formation). Tu dois d’abord identifier une formation cohérente avec ton projet (par exemple via un CFA couvreur ou un organisme GRETA), puis faire valider le dossier avec ton conseiller.
Dans certains cas, Pôle Emploi finance même des formations couvreur accélérées, si le métier est en tension dans ta région (et il l’est presque partout en France).
Conseil terrain : contacte les centres de formation en amont. Beaucoup t’aident à monter ton dossier CPF ou Pôle Emploi. Ils savent comment parler aux financeurs.
Étape 3 : Trouver un centre de formation
Une fois ton financement validé, il faut choisir où se former pour devenir couvreur. Pas besoin d’aller loin : il existe des CFA couvreur et des centres spécialisés partout en France.
Comment trouver un centre de formation couvreur proche de chez toi ?
- Cherche sur le site annuaire.cfa
- Consulte les formations sur le site du GRETA de ta région (formations pour adultes)
- Appelle directement les entreprises de couverture locales : beaucoup travaillent avec des CFA ou accueillent des apprentis
Ce qu’il faut vérifier avant de t’inscrire :
- Est-ce que la formation est diplômante (CAP, titre pro) ?
- Est-elle éligible au CPF ou financée par Pôle Emploi ?
- Y a-t-il une alternance intégrée ?
- Quel est le taux d’embauche après formation ?
Tous les centres ne se valent pas. Renseigne-toi sur les avis, pose des questions, demande à parler à d’anciens stagiaires. Un bon centre, c’est un tremplin vers l’emploi ou vers ton futur statut d’artisan couvreur.
Étape 4 : Apprentissage ou formation accélérée ?
Tu as deux options pour apprendre le métier : la voie classique (CAP ou alternance sur 2 ans), ou une voie plus rapide, via une formation couvreur en 6 mois ou en un an, pensée pour les adultes en reconversion.
L’alternance couvreur :
Tu signes un contrat avec une entreprise et tu passes une partie de ton temps en formation (au CFA) et l’autre sur le terrain. C’est la meilleure option pour les jeunes ou les adultes qui veulent apprendre tout en étant rémunérés.
La formation accélérée :
Certaines structures proposent des formations couvreur intensives, parfois de 3 à 9 mois, avec un rythme soutenu et un fort accent sur la pratique. C’est l’idéal si tu veux devenir couvreur rapidement, notamment en reconversion. Elles ciblent les demandeurs d’emploi, les militaires en reconversion, ou les personnes déjà à l’aise avec le travail manuel.
À savoir :
- Ces formations sont souvent éligibles au CPF ou financées par Pôle Emploi
- Certaines incluent des stages en entreprise
- Elles mènent parfois à une VAE pour valider officiellement tes compétences
Étape 5 : Obtenir un diplôme ou une VAE
Si tu veux être reconnu officiellement comme couvreur professionnel, deux options s’offrent à toi : passer un diplôme couvreur classique, ou valider ton expérience avec une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).
1. Le diplôme couvreur : C’est souvent le CAP Couvreur, accessible en formation initiale ou en reconversion. Il te permet de :
- Travailler en entreprise
- Accéder à des postes qualifiés
- Monter ton propre statut d’artisan couvreur
Ce diplôme se prépare en CFA, en alternance ou via des centres comme le GRETA (formation adulte). Il reste la référence pour les employeurs du secteur.
2. La VAE couvreur (Valider ses acquis) : Tu as déjà bossé sur les toits, mais sans diplôme ? Tu peux faire reconnaître officiellement ton savoir-faire sans repasser par l’école. La VAE couvreur, c’est une procédure qui permet d’obtenir un diplôme couvreur sans école, à partir de ton expérience.
Concrètement :
- Tu dois justifier d’au moins 1 an d’expérience (salarié, indépendant ou bénévole)
- Tu montes un dossier avec ton parcours, des preuves de tes compétences, des photos de chantiers, etc.
- Tu passes un oral devant un jury
C’est une vraie solution pour ceux qui travaillent déjà dans le BTP et veulent passer un cap, évoluer, ou créer leur entreprise.
Étape 6 : Se spécialiser (zingueur, photovoltaïque, patrimoine)
Une fois les bases maîtrisées, tu peux te démarquer et devenir couvreur zingueur, expert en panneaux solaires, ou spécialiste du patrimoine ancien.
Trois spécialisations utiles en 2025 :
- Zinguerie : La pose de gouttières, chéneaux, habillages de rives en zinc ou cuivre. Très recherchée par les entreprises car elle demande de la précision. Le couvreur zingueur est souvent mieux payé.
- Photovoltaïque : Les couvreurs panneaux solaires deviennent essentiels avec la transition énergétique. Tu apprends à poser, raccorder, entretenir des installations solaires sur toiture. C’est une niche d’avenir.
- Rénovation du patrimoine : Travaux sur des monuments classés, toitures en lauze, ardoises traditionnelles, églises, châteaux. Le couvreur patrimoine est formé à des techniques anciennes, souvent manuelles. C’est un métier passion pour ceux qui veulent du sens et du prestige.
Ces spécialisations peuvent se faire via des modules complémentaires, des formations continues ou des stages auprès de professionnels expérimentés.
Étape 7 : Trouver un emploi (CV, offres, réseaux)
Dernière étape : passer à l’action et décrocher ton premier emploi couvreur. Et bonne nouvelle, c’est un métier qui recrute partout en France.
Où trouver des offres d’emploi couvreur ?
- Sites classiques : Pôle Emploi, Indeed, Leboncoin, Batiactu Emploi
- Agences d’intérim spécialisées BTP
- Réseaux pros : LinkedIn, bouche-à-oreille, anciens formateurs
- Directement auprès des entreprises locales de couverture
Conseils pour un CV couvreur débutant :
- Mets en avant ton parcours (CAP, formation courte, VAE…)
- Détaille tes compétences concrètes (types de matériaux, sécurité, travaux réalisés)
- Ajoute des photos de chantier si possible
- Mentionne les équipements que tu maîtrises (échafaudage, EPI, etc.)
Astuce terrain : va voir les artisans autour de chez toi, directement. Apporte ton CV, parle-leur en face. Dans le bâtiment, la motivation se voit en vrai. Beaucoup embauchent sans même passer par une annonce.
Comment devenir couvreur, par les Couvreurs Occitans
Devenir couvreur sans diplôme : c’est possible ?
Tu n’as pas de CAP ? Tu n’as jamais mis les pieds dans une école du bâtiment ? Tu te demandes si on peut devenir couvreur sans diplôme ? La réponse est simple : oui.
Le métier de couvreur sans diplôme, c’est une réalité pour beaucoup. Dans le bâtiment, ce qui compte avant tout, c’est ce que tu sais faire. Si tu montres que tu es motivé, fiable, prêt à apprendre, tu peux te former sur le terrain ou via une formation adulte.
Deux voies principales :
- Le terrain d’abord, le diplôme ensuite
Tu peux apprendre en travaillant avec un artisan ou une entreprise de couverture. Après un an ou deux d’expérience, tu pourras valider tes compétences avec une VAE couvreur, et obtenir un diplôme couvreur sans école. C’est la voie “couvreur par l’expérience”. - La formation adulte
Des centres comme le GRETA proposent des formations couvreur pour adultes, même sans aucun diplôme. Tu peux financer ça via ton CPF ou Pôle Emploi. Ces formations sont souvent accélérées (quelques mois), et adaptées aux reconversions.
Conclusion directe :
Oui, tu peux devenir couvreur sans diplôme, mais tu ne dois pas rester sans reconnaissance. Le bon plan, c’est : tu te formes vite, tu bosses, tu valides ton niveau avec une VAE ou un titre pro. Et tu construis une vraie carrière.
Formation adulte : les meilleures options en 2025
Tu veux te reconvertir dans la couverture ? Il existe des formations couvreur adulte partout en France, conçues pour ceux qui veulent apprendre vite et efficacement.
Les meilleurs circuits en 2025 :
- Les formations GRETA
Ce sont des formations publiques, souvent subventionnées, ouvertes aux adultes en reconversion. Tu apprends le métier en quelques mois, avec des stages intégrés. - Les formations CPF éligibles
Certaines structures privées proposent des formations couvreur CPF, 100 % prises en charge si tu as assez de droits. Attention à bien vérifier que la formation est certifiante. Pour vérifier si tu as assez de droits CPF ou t’inscrire directement :
👉 moncompteformation.gouv.fr - Les dispositifs régionaux ou Pôle Emploi
Dans certaines régions, il existe des parcours intensifs financés par les conseils régionaux ou via l’Aide Individuelle à la Formation. Ces formations ciblent les métiers en tension, et la couverture en fait partie.
Ce qu’il faut regarder :
- Le format (présentiel ou mixte)
- La durée (3 à 9 mois pour une reconversion efficace)
- Les débouchés : insertion pro rapide ? Accompagnement à l’emploi ?
Conseil terrain : vise une formation qui propose un stage ou une alternance. Rien ne remplace la pratique. Et une fois en entreprise, tu peux te faire repérer et garder ta place.
Salaire couvreur en 2025 : débutant, expérimenté, artisan
Tu veux savoir combien gagne un couvreur en 2025 ? Voilà du concret, sans arrondi marketing.
1. Salaire couvreur débutant :
- En tant qu’apprenti : autour de 800 à 1 200 euros net selon ton âge
- Dès le CAP validé : entre 1 800 et 2 200 euros net/mois
2. Salaire couvreur expérimenté :
- Après 3 à 5 ans d’expérience : entre 2 400 et 2 800 euros net
- Certains chefs d’équipe ou spécialistes (zinguerie, photovoltaïque) montent à 3 000 euros net
3. Salaire couvreur auto-entrepreneur :
- Tu fixes tes prix. En moyenne, un artisan couvreur facture entre 250 et 400 euros par jour
- En travaillant seul, tu peux viser entre 3 000 et 5 000 euros brut/mois (hors charges)
- Avec une petite équipe et une bonne stratégie client, certains artisans passent les 6 000 euros net
Mais attention : ce n’est pas magique. Pour être bien payé, tu dois bosser sérieusement, livrer propre, et surtout savoir te vendre. Le talent seul ne suffit pas, surtout en indépendant.
Outils et technologies du couvreur moderne
Le métier évolue vite. Aujourd’hui, un bon couvreur maîtrise autant son marteau que ses outils numériques. Les outils couvreur sont plus précis, plus sûrs, plus efficaces.
Équipements couvreur : l’essentiel
Type d’équipement | Exemples concrets |
---|---|
Outillage à main | Marteau de charpentier, coupe-ardoise, cordeau |
Équipements de sécurité | Harnais antichute, casque, chaussures S3 |
Outils technologiques | Niveau laser, détecteurs de pente |
Matériel numérique | Drones pour inspection, applis devis & métré |
Matériel de levage | Échafaudages roulants, nacelles |
Un artisan couvreur qui veut être compétitif doit se former à ces nouveaux outils. Les entreprises modernes cherchent des pros qui savent allier savoir-faire traditionnel et technologie.
Quels sont les risques du métier ?
Être couvreur, c’est physique, exigeant et parfois risqué. Les accidents peuvent être graves. Mais avec une bonne préparation, tu travailles en sécurité.
Principaux risques métier couvreur
Risque | Cause fréquente | Prévention indispensable |
---|---|---|
Chutes de hauteur | Travail sur toit, mauvaise météo | Harnais, lignes de vie, échafaudage sécurisé |
Coupures / blessures | Outils tranchants, tuiles cassées | Gants renforcés, vigilance constante |
Troubles musculo-squelettiques | Postures prolongées, port de charges | Echauffement, pauses, bonne technique de levage |
Exposition météo | Froid, vent, chaleur | Vêtements adaptés, organisation du chantier |
EPI couvreur = ton assurance-vie sur chantier. Ne jamais négliger le casque, le harnais, les gants. La sécurité, ce n’est pas une option.
Une journée avec un couvreur zingueur sur les toits parisien:
Couvreur salarié vs artisan : que choisir ?
Tu hésites entre la stabilité du salariat et la liberté de l’artisan ? Voilà un comparatif clair pour t’aider à choisir.
Salarié vs Artisan couvreur
Critère | Salarié | Artisan (auto-entrepreneur) |
---|---|---|
Sécurité de revenu | Salaire fixe chaque mois | Variable selon les chantiers |
Avantages sociaux | Congés payés, mutuelle, retraite | À ta charge (sauf indemnités Pôle Emploi en début d’activité) |
Soucis administratifs | Minimes | À gérer seul (devis, factures, compta) |
Liberté | Moins de flexibilité | Horaires libres, choix des chantiers |
Potentiel de revenus | Limité par ton poste | Plus élevé si tu développes bien ton activité |
Mon conseil : si tu débutes, commence salarié. Apprends les bases, construis ton réseau. Ensuite, une fois confiant, lance-toi comme artisan avec des bases solides.
Créer son entreprise de couverture
Tu veux ton indépendance ? Monter ta propre entreprise de couverture ? Ce n’est pas si compliqué, mais il faut suivre les bonnes étapes.
Étapes pour devenir auto-entrepreneur couvreur
Étape | Détail |
---|---|
1. Choisir ton statut | Micro-entreprise, EURL, SASU selon ton ambition |
2. SPI ou équivalent | Formation de gestion obligatoire (souvent en ligne) |
3. Inscription CMA | Chambre des Métiers – obtention du SIRET |
4. Assurance décennale | Obligatoire pour tous les travaux de couverture |
5. Business plan couvreur | Clients visés, tarifs, outils, budget, rentabilité |
Tu veux vraiment réussir ? Prévois un vrai budget de lancement : outillage, véhicule, communication. Et forme-toi à la vente. Un bon artisan invisible ne signe pas de chantiers.
FAQ couvreur
Oui, tu peux devenir couvreur à 40 ans ou plus. Il existe des formations adultes accessibles via CPF ou Pôle Emploi, sans limite d’âge.
Le diplôme le plus courant est le CAP Couvreur. Il est aussi possible de passer un titre pro ou une VAE si tu as déjà de l’expérience.
Entre 3 mois et 2 ans, selon la formation choisie : courte pour une reconversion, ou CAP en alternance sur 2 ans.
Oui. Tu peux apprendre sur le terrain, te former via le CPF, ou valider ton expérience avec une VAE.
Environ 1 800 à 2 200 euros net par mois en début de carrière.
Oui. Tu peux créer ton entreprise de couverture en micro-entreprise, avec une assurance décennale obligatoire.
Conclusion : passe à l’action maintenant
Tu as maintenant toutes les clés pour devenir couvreur en 2025, même sans diplôme. Ce métier, c’est du concret, des vraies opportunités, et la possibilité de bâtir une vraie carrière.
Que tu sois en reconversion, sans diplôme, ou que tu veuilles passer artisan, il existe une voie pour toi. Tu n’as plus besoin de chercher pendant des heures : on a centralisé l’essentiel.
Et si tu veux t’inscrire à un CAP couvreur ou poser une question précise, on peut t’aider à trouver la bonne formation, proche de chez toi.